Dans la feuillée, écrin vert taché d’or,
Dans la feuillée incertaine et fleurie
De fleurs splendides où le baiser dort,
Vif et crevant l’exquise broderie,
Un faune effaré montre ses deux yeux
Et mord les fleurs rouges de ses dents blanches.
Brunie et sanglante ainsi qu’un vin vieux,
Sa lèvre éclate en rires sous les branches.
Et quand il a fui - tel qu’un écureuil -
Son rire tremble encore à chaque feuille,
Et l’on voit épeuré par un bouvreuil
Le Baiser d’or du Bois, qui se recueille.
Arthur Rimbaud, Poésies
Bonjour Hania
Que cette journée de mardi v
ous soit des meilleurs
Bisous & Amitiés
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le Briard Breton
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Tu perds un ami un fois,
C’est de sa faute;
Tu perds un ami deux fois,
C’est de la tienne.